Actualités emploi

« Génération Z » : Feignante ou Exigeante ?

« Ils ne veulent plus travailler. » Cette phrase, souvent entendue dans les couloirs des entreprises, cible une génération bien précise : la génération Z, née entre 1997 et 2010. Trop exigeante ? Pas assez engagée ? Ou simplement en quête d’un nouveau contrat social au travail ? Il est temps de poser un regard objectif.


La réalité des chiffres


Une étude Deloitte (2024) révèle que 46 % des jeunes de moins de 27 ans placent l’équilibre vie pro/vie perso comme critère n°1 dans le choix d’un poste. Ils ne fuient pas le travail. Ils fuient l’absurde. Les journées sans sens, les managers inaccessibles, les process rigides. Pour eux, performance ne rime plus avec présentiel ni loyauté aveugle. Elle rime avec impact, autonomie et valeurs.


Une exigence… qui révèle des failles


Les entreprises qui peinent à recruter cette génération ne sont pas confrontées à un problème d’engagement, mais à un problème d’offre. Un onboarding bancal, une promesse employeur floue, une rémunération basse, un process de recrutement trop lent ou trop opaque : les Gen Z ne pardonnent pas. Et ils partent. Non pas par caprice, mais parce qu’ils ont appris à valoriser leur propre valeur.


Recruter la Gen Z, c’est recruter autrement


Il ne suffit plus de diffuser une annonce et d’attendre. Recruter cette génération impose de repenser chaque étape : du discours RH au style de management en passant par la promesse de développement professionnel. Trop souvent, le problème ne vient pas des candidats, mais des pratiques RH figées.


Ce que cela dit de vous


Si vous pensez que cette génération est “moins motivée”, posez-vous la question : que leur proposez-vous réellement ? Quelle vision de l’entreprise leur donnez-vous ? Et surtout : êtes-vous capable de recruter pour demain, pas pour hier ?

#generationz