
A ne pas prendre (je pense) comme une critique sur notre temps de travail, mais un constat sur notre capacitĂ© Ă faire participer lâensemble de la population active. Une remarque signĂ©e du 1er ministre cette semaine.
đ Mon constat en tant que recruteur :
Beaucoup dâentreprises cherchent Ă dĂ©baucher des profils dĂ©jĂ en poste plutĂŽt que de parier sur un jeune diplĂŽmĂ© ou de faire confiance Ă un senior.
Résultat ?
âĄïž On dĂ©place les talents, mais on ne crĂ©e ni emploi, ni valeur nouvelle (Ă part la TVA de ma facture đ )
âĄïž Explosion des prĂ©tentions salariales dans certains secteurs, sans gain collectif de productivitĂ©.
Pendant ce temps, deux gisements de compétences restent sous-exploités :
Les jeunes diplĂŽmĂ©s, avec un taux dâemploi de seulement 35,2 % en 2023.
đ Ă titre de comparaison :
â Pays-Bas : 76,5 %
â Allemagne : 50,9 %
â Danemark : 57 %
â Autriche : 53,1 %
âĄïž On est clairement Ă la traĂźne.
Les seniors (55-64 ans), dont le taux dâemploi est de 58,4 % en France, contre 63,9 % en moyenne dans lâUE.
Moins de personnes en emploi = moins de production et moins de contribution collective.
đ ïž Si on veut "produire plus", il faudrait arrĂȘter de se battre pour les mĂȘmes profilsâŠ
et oser élargir le champ des possibles pour créer de la vraie valeur, non?
đĄ Curieux dâavoir vos retours : recruter autrement, câest possible ? Et Ă quelles conditions ?
Pour ma part, je vais me créer un créneau de travail afin de me concentrer sur l'accompagnement des seniors
#Emploi #Recrutement #JeunesDiplĂŽmĂ©s #Seniors #ProductivitĂ© #France #Travail #OCDE #MarchĂ©DuTravail #RH #StratĂ©gieRH #Inclusion #Ăconomie

Publié par :