
🎯 « Les gens ne veulent plus travailler. »
On l’entend partout. Dans les médias, en réunion de direction, parfois même autour de la machine à café.
C’est devenu le punchline facile, le bouc émissaire commode. Mais la vraie question, c’est : Et si ce n’étaient pas les gens qui ne veulent plus travailler, mais le monde du travail qui ne donne plus envie ?
🔎 Ce qui a (vraiment) changé
Non, ce n’est pas une génération capricieuse.
Non, ce n’est pas "la flemme générationnelle".
Oui, il y a eu une mutation profonde. Et elle s’explique :
🧠Facteurs individuels – Le besoin vital de sens et de respect
On ne vient plus travailler juste "parce qu’il faut bien".
Aujourd’hui, les gens veulent comprendre en quoi leur poste, leurs missions contribuent à la réussite de l'entreprise, pourquoi ils le font, et avec qui.
Mais voilĂ :
- Des métiers sans reconnaissance ? Ça use.
- Des managers absents ou autoritaires ? Ça fait fuir.
- Des entreprises qui demandent la "passion"… pour un salaire au SMIC ? Ça agace.
Et surtout :
👉 La santé mentale est devenue un enjeu majeur.
Burn-out, brown-out, bore-out : ces mots ne sont plus des buzzwords, ce sont des réalités vécues, parfois tues, souvent minimisées.
📉 Résultat : une génération de travailleurs (pas seulement les jeunes !) qui choisit la survie psychologique avant la loyauté à l’entreprise.
🌍 Facteurs sociaux – Le travail n’est plus l’unique pilier identitaire
Avant, on construisait sa vie autour du travail. Aujourd’hui, on essaie de construire sa vie en incluant le travail, mais pas au détriment de tout le reste.
Ce que ça veut dire :
- La carrière n’est plus une ligne droite, c’est un parcours de sens.
- La hiérarchie verticale ne fait plus rêver.
- L’entreprise n’est plus une fin en soi : elle doit proposer un cadre, une vision, une utilité.
Et soyons clairs :
📌 Les jeunes générations ne sont ni paresseuses, ni fragiles. Elles sont lucides, exigeantes… et elles savent qu’il existe d’autres façons de vivre.
💸 Facteurs économiques – Travailler ne garantit plus la stabilité
On a longtemps dit : "Trouve un boulot, tu seras tranquille." Mais aujourd’hui, on peut travailler à temps plein et ne pas boucler ses fins de mois.
C’est ça, la réalité pour beaucoup : Salaires figés face à une inflation galopante, Coût de la vie qui explose (logement, transport, alimentation) et parfois, des métiers à haute pénibilité… pour un revenu à peine au-dessus du seuil de pauvreté. Ajoutez à cela des processus de recrutement interminables, des postes peu attractifs, et des contrats précaires…Et vous obtenez une équation qui fait dire à certains : 👉 "Travailler ? Oui, mais pas à n’importe quel prix."
🚧Et côté entreprise ? On en parle ?
- 45 ans ? Trop vieux.
- 5 entretiens + test de logique pour un poste Ă 35K ? Normal.
- Un candidat dit qu’il veut juste un job bien payé ? Inacceptable.
Un profil ne coche pas 100% des cases ? Recalé.
Le problème n’est pas une "pénurie de talents".
C’est une pénurie d’audace, d’adaptation et… d’humanité.
đź§©Ce que les candidats ne veulent plus (et ils ont raison)
- Des process de recrutement humiliants ou absurdes
- Être infantilisés ou testés comme dans une émission de téléréalité !
- Des promesses floues sans réalité terrain
- Travailler sans perspective ni reconnaissance
- Devoir “jouer un rôle” pour avoir une chance
🎯 Ce que les entreprises doivent comprendre
Aujourd’hui, le recrutement ne se joue plus uniquement sur les compétences, mais sur :
✅ L’expérience vécue pendant le process
✅ La qualité du management
✅ La sincérité du discours
✅ La clarté des engagements
Et surtout : l’envie partagée de construire quelque chose ensemble.
đź’¬ Ma conviction
👉 Les gens veulent toujours travailler.
Mais ils ne veulent plus souffrir pour ĂŞtre "employables".
Ils veulent du respect, du sens, de la clarté, et un minimum de confiance.
Et c’est exactement ce qu’une entreprise agile, humaine et stratégique peut leur offrir.
🔧 Concrètement, que faire ?
Voici 3 premières pistes que nous mettons en œuvre avec nos clients :
- Réhumaniser vos recrutements : Fini les parcours à rallonge et les tests inutiles. Place à la transparence, la simplicité et la vraie rencontre.
- Accepter l’imperfection : Un candidat ne coche pas toutes les cases ? Tant mieux. C’est souvent une opportunité d’apprendre et de le faire grandir.
- Aligner vos pratiques avec vos valeurs : Afficher “bienveillance” et pratiquer la défiance… ça ne passe plus. Vos actes comptent plus que vos slides.
🤝 Envie de faire évoluer vos recrutements ?
On accompagne les entreprises à attirer, recruter et fidéliser autrement.
Avec des outils concrets, du bon sens … et un vrai respect des humains.
đź“© Parlons-en.

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