
Lors de ma visite au salon Med'Agri, j'ai eu l'opportunité de découvrir une entreprise à la pointe de l'innovation dans le domaine de l'agronomie : SOBAC. Basée en Aveyron, SOBAC propose des solutions naturelles pour la fertilité des sols. Leur produit phare, Le Bactériosol, est une véritable révolution dans la gestion des sols agricoles.
J'ai eu le plaisir de m'entretenir avec Emilie Pichonnat, ingénieur développement chez SOBAC, pour en savoir plus sur cette innovation révolutionnaire.
Bonjour Emilie, pourriez vous me présenter SOBAC et sa mission ?
Emilie Pichonnat : Bien sûr ! SOBAC est née dans les années 80, sous l'impulsion de Marcel Mézy, un agriculteur visionnaire de l'Aveyron. Sa mission était simple mais ambitieuse : trouver des solutions naturelles pour la fertilité des sols en utilisant ce que la nature nous offre déjà. Aujourd'hui, nous continuons à suivre cette voie en développant des techniques de fertilisation qui sont en adéquation avec l'environnement et qui permettent de créer de l'humus rapidement, sans recours aux intrants chimiques.
Parlez moi du Bactériosol. Qu'est ce qui le rend si spécial ?
Emilie Pichonnat: Le Bactériosol est une solution unique en son genre. Il permet de créer rapidement de l'humus dans tous les types de sols, qu'ils soient argileux, sableux ou limoneux, et sous tous les climats. Ce produit agit en stimulant les micro-organismes naturellement présents dans le sol pour transformer les matières organiques en humus, qui est essentiel à la fertilité du sol. Ce processus naturel réduit drastiquement, voire supprime, la nécessité d'utiliser des engrais chimiques, tout en maintenant des rendements élevés pour les cultures. En plus, il aide à fixer le carbone dans le sol, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique.
Comment ce produit s'intègre-t-il dans la transition écologique actuelle ?
Emilie Pichonnat : C'est exactement là ou nous voulons être ! Le Bactériosol répond aux défis de l'agriculture moderne en offrant une solution durable. Les agriculteurs sont de plus en plus conscients de l'importance de préserver la santé de leurs sols tout en réduisant leur empreinte écologique. Avec le Bactériosol, nous leur permettons de le faire sans compromettre leur productivité. En plus, il améliore la biodiversité du sol, ce qui est fondamental pour sa résilience à long terme.
Quelles sont les innovations que SOBAC propose ?
Emilie Pichonnat : En complément du Bactériosol, nous avons développer le Bactériolit, un additif de compostage pour fumiers et lisiers. Il tranforme rapidement ces matières en humus de haute qualité, permettant aux agriculteurs de mieux valoriser leurs ressources organiques et de les restituer aux plantes au moment opportun. Cela contribue à une plus grande autonomie des exploitations agricoles, tout en améliorant leur rentabilité.
Quel est le retour des agriculteurs qui utilisent ces produits ?
Emilie Pichonnat : Les retours sont très positifs ! Les agriculteurs constatent une nette amélioration de la structure et de la fertilité de leurs sols. Ils sont également ravis de pouvoir réduire leurs dépenses en engrais chimiques, tout en maintenant, voire augmentant, leurs rendements. Beaucoup apprécient aussi l'impact environnemental positif, notamment en ce qui concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l'amélioration de la biodiversité dans leurs sols.
Pour conclure, qu'espérez vous pour l'avenir de SOBAC ?
Emilie Pichonnat : Nous espérons continuer à innover et à accompagner les agriculteurs vers une agriculture toujours plus respectueuse de l'environnement, tout en assurant la rentabilité de leurs exploitations. Le Bactériosol et le Bactériolit sont déjà des solutions révolutionnaires, mais nous ne comptons pas nous arrêter là. Chez SOBAC, nous croyons en un avenir ou l'agriculture et l'environnement coexistent en parfaite harmonie.
Grâce à SOBAC et son produit révolutionnaire, le Bactériosol, l'agriculture de demain se dessine : plus respectueuse de la nature, tout en étant performante. Une véritable révolution verte, à suivre de près...
Merci Emilie, pour ce partage passionnant.

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