
Les entreprises s’étonnent : les candidatures se raréfient, même pour des postes attractifs. Ce n’est pas une impression, c’est un fait. Selon la Dares, le taux de tension sur les recrutements a doublé en cinq ans. Mais pourquoi ? Et surtout, que faire ?
1. Le marché de l’emploi a changé. Pas vous.
La pénurie n’est pas générale. Elle frappe surtout les entreprises qui continuent à recruter comme en 2015. Fiche de poste générique, salaire non communiqué, tunnel de recrutement à rallonge, lettre de motivation : autant de signaux d’alerte pour des candidats devenus sélectifs. Ils ne cherchent pas “un job”, mais un projet. Ils zappent vite.
2. L’expérience candidat est catastrophique.
72 % des candidats disent ne jamais recevoir de retour après une candidature (source : HelloWork). Résultat : ils postulent moins. Moins de volume, mais plus de ciblage. Et une attente forte : transparence, réactivité, respect.
3. L’offre est saturée. Le référencement est mauvais.
Publier une offre ne suffit plus (même sur Indeed). Si elle n’est pas visible, ou mal indexée, elle ne sera pas lue. Référencement naturel en ligne, titres optimisés, mots-clés pertinents : le recrutement, c’est aussi du marketing. L’ère de la « diffusion large et prière pour des CV » est révolue.
4. Le rapport au travail a basculé.
Flexibilité, sens, équilibre de vie : ces critères sont devenus prioritaires. Une entreprise qui ne les aborde pas dans ses offres est automatiquement hors-jeu pour toute une génération de talents.
Conclusion : la baisse des candidatures est un symptôme, pas une fatalité.
Ce n’est pas le marché qui est vide. Ce sont vos méthodes qui ne sont plus adaptées. Pour inverser la tendance, il faut repenser tout le processus : de l’attractivité de votre offre à la fluidité de l’expérience candidat.
Le printemps est là, parlons-en autour d’un café en terrasse !

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