
Les tensions géopolitiques s’intensifient, l’économie ralentit, l’incertitude plane. Face à ce contexte instable, certaines entreprises hésitent à recruter, repoussant leurs embauches à des jours meilleurs.
Cela fait maintenant plusieurs semaines que j’entends ce son de cloche dans tous les domaines d'activités. Alors que pourtant, le recrutement, c’est maintenant !
Le risque de l’attentisme
Geler les recrutements, c’est prendre le risque de freiner sa croissance. Le marché du travail ne s’arrête pas : les talents continuent de se déplacer, les compétences évoluent et la concurrence, elle, ne met pas ses projets en pause. Un poste non pourvu aujourd’hui, c’est une opportunité laissée à un concurrent demain.
Les données le confirment : après chaque crise économique, les entreprises ayant maintenu leurs investissements en recrutement sortent plus fortes et plus compétitives. Un exemple ? Après la crise de 2008, les sociétés qui ont continué à recruter ont affiché une croissance 10 % plus rapide que celles ayant stoppé leurs embauches (source : Harvard Business Review).
Transformer la contrainte en opportunité
Une période de tension géopolitique impose d’être plus stratégique, pas de stopper net les recrutements. C’est le moment idéal pour :
• Revoir ses priorités : Quels postes sont réellement critiques ? Quelles compétences seront indispensables dans six mois ?
• Capter des talents disponibles : Certaines entreprises ralentissent, libérant des profils qu’il serait impossible d’attirer en temps normal.
• Optimiser ses processus : Réduire le délai d’embauche, améliorer l’expérience candidat, renforcer l’attractivité de l’entreprise.
Un recrutement intelligent en période d’incertitude
Le recrutement ne doit pas être une dépense variable, mais un levier stratégique. Plutôt que d’arrêter, adaptez votre approche. Priorisez les postes clés, misez sur l’agilité et anticipez les évolutions du marché.
Besoin d’un regard expert sur votre stratégie de recrutement en période incertaine ? Discutons en autour d’un café en terrasse !

Publié par :