
Marseille et son port
jusque dans les années 50, l'activité portuaire rime avec la ville. A cette époque, l'accroissement des échanges avec le bassin méditerranéen et l'Asie amènent à la construction d'une nouvelle infrastructure, à Fos sur Mer, qui dispose de surfaces de développement. Les porte-conteneurs, les céréaliers, le fret...L'activité se développe.
Il n'en est pas de même en ville. Le trafic touristique décline, concurrencé par l'avion, et les autres ports de Méditerranée.
Les autorités prennent une nouvelle orientation, l'accueil des bateaux de croisière, et en 2015, Marseille devient le 5ème port de Méditerranée pour cette activité. Son développement, et la longue escale de la crise de la Covid, mettent en évidence les pollutions générées par ces monstres des mers quand ils sont à quai.
Un vaste chantier est lancé, qui concerne la filière dans son ensemble. Les innovations se multiplient. Elles vont de l'hybridation des motorisations dans les chantiers navals à l'électrification des quais pour assurer la vie à bord en escale, en passant par la mise en chantier d'un site de fourniture d'hydrogène.
Ce tournant technologique est doublement vertueux. Il agit durablement pour l'environnement et la santé publique et est générateur, voire accélérateur de créations d'emplois.
Les emplois techniques et ceux liés aux infrastructures sont les premiers concernés mais en cascade, c'est l'activité touristique qui est confortée avec sa cohorte d'emplois dans les bars, les restaurants, les hébergements, les transports routiers et autocaristes.
Les commerces de centre ville et les activités supports des entreprises ne sont pas en reste, elles qui sont génératrices d'emploi et de valeur de long terme.

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